IV - Les festivités commencent
Saint Georges de Montaigu La Vendée
1- L'apéritif et le buffet
Enfin, la famille et les amis arrivaient. Consigne avait été donné de ne pas se costumer l’après-midi, pour plus de commodités. Embrassades, et signes de bienvenus furent diffusés à tout un chacun.
Le signe de ralliement « c’est l’heure de l’apéro » permis à nos convives de commencer les festivités. Il s’ensuivit ripailles et bombances installées sur la table du buffet par nos charmantes dames et amies. Tout le monde put se rassasier, après tant d’efforts dans le trajet menant jusqu’à la contrée du Gers, et tant de pression dans la préparation. Chacun put se placer à table au gré de ses envies pour festoyer.
2- Les jeux de l'après-midi
La chaleur commençait à devenir pesante. Après quelques arrosages intempestifs mais bienvenus, un café plus qu’opportun, de nouveaux invités approchaient pour prendre part à l'après-midi animés par nos intervenants médiévaux, afin de les remercier de leur soutien pour l'association Ghislain. Nos regards se tournèrent vers les ateliers du forgeron et de l’haubergier. Les animations débutaient.
Regardez-les danser, quelle aisance ! Ce fut un moment sympathique produit par nos deux charmants intervenants de danse médiévale. Sur leur conseil, nous nous lançâmes avec quelques pas initiatiques, dans une ronde endiablée. Ouf, nous nous en sortions la tête haute et évidemment, les pieds quelque peu meurtris.
Les Faucons d’Elusates représenté par la famille Hackney, firent sensation. Kate, Yan et leur fils déambulèrent parmi la foule avec le Grand Duc, la buse (petit aigle en espagnol) et la chouette, perchés sur leur gant en cuir. Ah, les regards admiratifs de nos convives attentifs à ce que Yan Hackney leur expliquait sur le Grand Duc : « puissant et de grande envergure, on peut le dire, aristocratique, il empêche la prolifération de rongeurs et peut tourner la tête jusqu’à 270° et ainsi élargir son champ visuel ». N’oublions pas la chouette effraie si timide et Clive, la buse si sociable. Merci de nous avoir enseigner avec toute la pédagogie qui vous caractérise quelques connaissances sur ces animaux méconnus, les rapaces.
Stéphan, des Lions de Termes d'Armagnac, commenta avec beaucoup d’aisance et de passion, les rudiments de la forge au moyen âge, ainsi que l’utilisation des armes et les moyens de protection de l’époque. Puis, ses compagnons, nous présentèrent une initiation au combat, invitant le jeune escuyer Thomas à participer au duel. C’est avec vaillance et courage que notre futur jeune chevalier s’équipa d’une cotte de maille pour affronter, ces Lions aguérris. Le combat fut inégal mais honorable.
Durant tout l’après-midi, chacun put se distraire avec les jeux en bois et croiser le regard coquin et espiègle de Tapaillo, le fou du roi qui au gré de ses envies, conversait avec l’un ou l’autre. Pendant ce temps, Aurélie posait des questions sur la période médiévale aux convives ravis de s’exprimer au micro. Et, la taverne était ouverte à qui voulait s’abreuver ou manger de la brioche vendéenne. Tout allait pour le mieux, si ce n'est la chute imprévue de notre reine mère Marinette, qui s'écorcha le genoux, mais fut secourue illico presto par notre Mire (médecin), et soignée avec délicatesse.
L’après-midi s’achevait par le jeu de la cruche ou jouvencelles et jouvenceaux, s’escrimaient à frapper avec un bout de bois les cruchons suspendues et remplis de farine, eau, confettis et bonbons, tout en ayant les yeux bandés.
Rendez-vous fut donné vers 19h00 au pied du château de Ste Christie, ou chacun des invités devait se présenter costumé pour les photos souvenirs. Que de costumes chatoyants et variés, que de nobles seigneurs et de magnifiques gentes dames, que de preux chevaliers et d’élégantes damoiselles, que de troubadours, de trouvères et d’humbles paysans. Véritablement, nous étions honorés par la prestance et la présence complice de tous. La troupe s’achemina vers la salle pour les festivités du soir.