Couëron                    Fontenay Le Fleury

              Enumérer les prénoms, ah que nenni, mais sachez et vous vous reconnaîtrez, que sans vous jouvenceaux et jouvencelles, escuyers et chevaliers, gueux et maraudes, dames et seigneurs, nous n’aurions pu faire aboutir, cette petite idée, née un jour, sur un thème aimé, et, au fur et à mesure des mois passés, prenant forme et s’accomplissant enfin dans un tumulte de joie, de stress d'amitié et de fraternité.

         Alors merci à vous, pour vos doigts agiles, vos astuces, vos petits plats, votre créativité, votre temps passé, vos encouragements, vos coups de main de dernière minute, votre complicité, vos déplacements de contrées si lointaines. Merci d’avoir cru en notre hôtesse qui bien qu’apeurée par l’ampleur des festivités, n’a jamais rien lâché, pour en faire profiter tous ceux qu’ils ont aimé.

        Merci à toi mamy, maman, belle-maman Marinette pour ta présence, ta pétillance et ta générosité de coeur. Nos regards attendris se tournent aussi vers nos fratries respectives, très présentes en nos coeurs.

     Merci à nos chers disparus

           Merci pappy et papa Maurice, de nous avoir permis financièrement de mettre en place ce projet et pour la valeur travail que tu nous as inculquée. Merci à toi Ghislain notre fils et frère pour ton grand courage et ta volonté si tenace et à toi Patrice mon frère pour ta douceur et ton sens de l’organisation. Merci Pappy, papa, beau-papa Alfred de Mèze pour ton sens de l’accueil et ta bienveillance vis-à-vis de nous, car grâce à ce que vous avez été, et en mettant à profit chacune de vos qualités, nous avons pu mener à bien ce rassemblement familial et amical sur un thème aimé : le Moyen Age.

         Bon, peut-être pas de prénoms comme nous l’avons signalé au dessus, mais quelques photos de vous dans l'album remerciements, nous semble une évidence, . Et oui, ne croyez pas y échapper mordiable, nous vous assurons que c’est amplement mérité.

                       Un petit coup de projecteur sur les Lions de Termes, les Arts Tifices, les Faucons d’Elusates, Tapaillo le fou du roi, Aurélie notre animatrice, Thierry, l’homme aux jeux, le bienséant, Cécile jeune couturière prometteuse, Sandrine et Arnault photographes émérites et  Laura pour avoir tourné au caméscope tout au long des festivités et avoir transmis à notre hôtesse les rudiments du blog permettant ainsi, de vous faire profiter à nouveau des festivités. Merci à toute l’équipe de l’Auberge des Maronniers, traiteur choisi par nos hôtes pour le repas du samedi soir. Merci à chacun d'entre vous pour votre participation pleine d'entrain.

           A bientôt pour d’autres festivités qui sait….

                              Dame Anita, Chevalier Thomas et Sir Christian                   

        Trie sur Baïse                                                                                  L'Ardèche               

NOTE DE NOTRE HOTESSE : Cela a été une aventure tellement formidable de pénétrer dans ce monde qu'était le moyen âge, à la fois en découvrant l'héraldique, les origines des blasons, emblême de quelques citadelles, mais aussi en recherchant ce que représentait l'amour courtois, la médecine, la musique et bien d'autres choses encore, que, ma foi, l'envie de peindre à nouveau d'autres blasons pour transmettre par cet outil, l'origine de chaque village ou bourgade de notre cher pays, à qui veut l'entendre ou le comprendre inaugure du chemin choisi pour mes futurs loisirs.

Alors, je commencerai mes ouvrages par notre département d'accueil, le Gers, il va de soi, puis, certainement la terre des ancêtres de mon père, la Vendée et ainsi de suite. Je les exposerai sur les marchés touristiques et médiévaux (extra pour la déco d'une salle sur le thème médiéval) pour conter leur histoire. Puis-je faire appel au côté chevaleresque qui vous caractérise, le moment venu, pour diffuser ce que je viens de vous exliquer. L'aventure ne fait que commencer......

En effet, curieux et promeneurs, revenez au début de votre lecture, tout en haut, là, vous y êtes, l'aventure continue.....

                                                             Mèze             La Pologne

  Après une nuit écourtée, nous nous retrouvâmes à la salle des fêtes du village, pour profiter encore un peu d’être ensemble et jouir de quelques mets autour de la table dressée à cet effet, accompagnés par nos virtuoses de la musique la Reine Mère Marinette et son frérot Sir René.

  La malle aux souvenirs (oubliée par notre hôtesse) ne put recueillir les objets souvenirs que certains des invités avaient ramenés. Cependant, c’est avec plaisir et humour que Dame Anita a commenté l’histoire se rapportant à chacun d’eux, Sir Kiki et le jeune chevalier Thomas lui déléguant très facilement cette tâche.

  Comme toute bonne chose, la fête s’achevait. Famille et amis nous quittaient. Nous n'en pouvoir ni ho ni jo. Moment tristeusement difficile. Etreinte, accolades, et remerciements pour chacun. Merci pour vôtre présence. Nous savons que cela n'a pas été une mince affaire pour certains d'entre vous, n'est-ce pas les cousins Duret. Merci d’avoir joué le jeu. A bientôt, chers familles et amis.

                             Istres                          La Bretagne               L'Angleterre           

          Condé sur Vesgre                La Haute Savoie        Les Yvelines                     

 L’heure était venue de festoyer à nouveau. Après avoir lichés quelques brocs d’un délicieux élixir, jouvencelles et jouvenceaux, dames et seigneurs s’attablèrent autour de nos hôtes pour les réjouissances du soir. Le « francherepue » fut apprécié de toute la bonne société. Mais, il était temps d’égayer le banquet par quelques interventions concoctées par cette chère jeunesse et notre charmante hôtesse.

C’est avec beaucoup de sensibilité, de rêverie, d’imagination, d’affection et d’amour que la mise en scène de l’adoubement du jeune escuyer Thomas fit son chemin dans la tête de notre hôtesse pour être enfin réalisé de main de maître par les seigneurs tontons et grands tontons, qui d'un même élan, exprimèrent leur engagement à l'égard du futur jeune chevalier, sur un fond de musique synchroniser du "Roi Arthur". Chapeau bien bas, les tontons et grands tontons, vous avez été, comment dirait-on au moyen âge, de valeureux et féals seigneurs.

Les textes assimilés par les gentes dames de la famille participant aux objets remis après l’adoubement du chevalier Thomas, portaient eux aussi, l’empreinte décidemment idéaliste de notre incorrigible hôtesse. C’est avec beaucoup d’émotion que chacune d’entre elles offrit ces cadeaux, représentant à la fois une qualité de Thomas mais aussi une transmission familiale, tout en récitant les quelques phrases correspondant à l'objet remis.

Trop d'émotion dégagée ne nous permet pas de vous diffuser en vidéo cette partie des festivités ainsi que le serment du jeune chevalier Thomas, mais un album photo représente ces échanges.

Et voici ces jeunôts qui, affublés de textes et chansons remaniés, témoignèrent de leur amitié auprès de leur ami et comparse, le fillot Thomas. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque 4 derrières se dressèrent sur la scène avec l’inscription de l’année de naissance de leur ami. Bien joué, les Damoiselles et Damelots.

N’oublions pas, Tapaillo, notre fou du roi, qui ne fut pas en reste. Il nous élabora une scénette sur l’amour courtois et pris en otage Aurélie (dame de rang supérieur et mariée) et Thomas (chevalier errant au coeur solitaire en quête d'amour).

Les agapes s’achevèrent par la chanson « Envie d’aimer », que les camarades du seigneur Kiki et de dame Anita avaient répétée auparavant. La touche finale était donnée et représentait à elle seule ce que nos hôtes ont voulu transmettre tout au long de ces festivités : le partage, l’amitié, la bienveillance et l’amour.

Après les ripailles du soir, un bal fut donné, ou chacun put s’exprimer en se trémoussant sur la piste et en chantant à pleine voix.

Puis, au fur et à mesure, nos invités s’envolèrent vers leurs demeures respectives, pour tomber, éreintés dans les bras de Morphée.

Saint Georges de Montaigu             La Vendée            

1- L'apéritif et le buffet

Enfin, la famille et les amis arrivaient. Consigne avait été donné de ne pas se costumer l’après-midi, pour plus de commodités. Embrassades, et signes de bienvenus furent diffusés à tout un chacun.

Le signe de ralliement « c’est l’heure de l’apéro » permis à nos convives de commencer les festivités. Il s’ensuivit ripailles et bombances installées sur la table du buffet par nos charmantes dames et amies. Tout le monde put se rassasier, après tant d’efforts dans le trajet menant jusqu’à la contrée du Gers, et tant de pression dans la préparation. Chacun put se placer à table au gré de ses envies pour festoyer.

2- Les jeux de l'après-midi

La chaleur commençait à devenir pesante. Après quelques arrosages intempestifs mais bienvenus, un café plus qu’opportun, de nouveaux invités approchaient pour prendre part à l'après-midi animés par nos intervenants médiévaux, afin de les remercier de leur soutien pour l'association Ghislain. Nos regards se tournèrent vers les ateliers du forgeron et de l’haubergier. Les animations débutaient. 

           Regardez-les danser, quelle aisance ! Ce fut un moment sympathique produit par nos deux charmants intervenants de danse médiévale. Sur leur conseil, nous nous lançâmes avec quelques pas initiatiques, dans une ronde endiablée. Ouf, nous nous en sortions la tête haute et évidemment, les pieds quelque peu meurtris.

Les Faucons d’Elusates représenté par la famille Hackney, firent sensation. Kate, Yan et leur fils déambulèrent parmi la foule avec le Grand Duc, la buse (petit aigle en espagnol) et la chouette, perchés sur leur gant en cuir. Ah, les regards admiratifs de nos convives attentifs à ce que Yan Hackney leur expliquait sur le Grand Duc : « puissant et de grande envergure, on peut le dire, aristocratique, il empêche la prolifération de rongeurs et peut tourner la tête jusqu’à 270° et ainsi élargir son champ visuel ». N’oublions pas la chouette effraie si timide et Clive, la buse si sociable. Merci de nous avoir enseigner avec toute la pédagogie qui vous caractérise quelques connaissances sur ces animaux méconnus, les rapaces. 

Stéphan, des Lions de Termes d'Armagnac, commenta avec beaucoup d’aisance et de passion, les rudiments de la forge au moyen âge, ainsi que l’utilisation des armes et les moyens de protection de l’époque. Puis, ses compagnons, nous présentèrent une initiation au combat, invitant le jeune escuyer Thomas à participer au duel. C’est avec vaillance et courage que notre futur jeune chevalier s’équipa d’une cotte de maille pour affronter, ces Lions aguérris.  Le combat fut inégal mais honorable.

Durant tout l’après-midi, chacun put se distraire avec les jeux en bois et croiser le regard coquin et espiègle de Tapaillo, le fou du roi qui au gré de ses envies, conversait avec l’un ou l’autre. Pendant ce temps, Aurélie posait des questions sur la période médiévale aux convives ravis de s’exprimer au micro. Et, la taverne était ouverte à qui voulait s’abreuver ou manger de la brioche vendéenne. Tout allait pour le mieux, si ce n'est la chute imprévue de notre reine mère Marinette, qui s'écorcha le genoux, mais fut secourue illico presto par notre  Mire (médecin), et soignée avec délicatesse.

L’après-midi s’achevait par le jeu de la cruche ou jouvencelles et jouvenceaux, s’escrimaient à frapper avec un bout de bois les cruchons suspendues et remplis de farine, eau, confettis et bonbons, tout en ayant les yeux bandés.

 Rendez-vous fut donné vers 19h00 au pied du château de Ste Christie, ou chacun des invités devait se présenter costumé pour les photos souvenirs. Que de costumes chatoyants et variés, que de nobles seigneurs et de magnifiques gentes dames, que de preux chevaliers et d’élégantes damoiselles, que de troubadours, de trouvères et d’humbles paysans. Véritablement, nous étions honorés par la prestance et la présence complice de tous. La troupe s’achemina vers la salle pour les festivités du soir.    

Midi Pyrénées

  Enfin, l’aube se levait, et s’est avec beaucoup d’excitation que nous nous sommes acheminés vers la placette du village. Nous allions apporter la touche finale qui manquait pour recevoir nos seigneurs et dames. Retroussant nos manches, les tonnelles furent montées non sans mal, la frise de 13 mètres mise en place avec toute l’ingéniosité des Seigneurs Jean-Claude, Jacques et Livio (il fallait y penser). Ces dames oeuvraient pour dresser les tables prévues pour le buffet et la déco de la buvette, les jeux (merci Thierry et Eric) était installés petit à petit, et dans l’effervescence des lieux, les Lions de Termes d’Armagnac installaient leur campement (la forge, l’haubergier, la danse médiéval).

Enfin, les drapeaux furent placés autour de la placette et donnèrent aux lieux cette image d’un autre temps. Pendant que tout ce petit monde s’afférait, Aurélie (notre animatrice) et Tapaillo (le fou du roi) finalisaient avec l’aide de notre hôtesse leur rôle complice pour l’après-midi. Ces gentes dames arrivaient avec des ripailles plein les bras. Le buffet n’avait qu’à bien se tenir, et ne demandait qu’à être dévoré des…. yeux pour l’instant. Il ne manquait plus que la fauconnerie, prévue en début d’après-midi. Nous étions enfin prêts pour recevoir nos invités.

   Les Payes de la Loire                 Bois d'Arcy                 L'Eure                    

      Nous étions la veille de nos festivités. L’angoisse et l’excitation montaient d’un cran. Ce vendredi devait permettre d’embellir la salle et de procéder à quelques répétitions de dernière minutes concernant l’adoubement et la remise des objets. Nous avons mis à contribution la famille et les amis déjà présents sur les lieux et disponibles.

       Chacun a œuvré sur les conseils de notre hôtesse. Dames Evelyne, Isabelle et Emilie ont achevé le contour de la frise avec beaucoup de patience et de bonne humeur. Les seigneurs et jouvenceaux ont suspendu les blasons et les peintures avec, il faut le reconnaître, de l’organisation et de la méthode. Puis, la table fut dressée. Il nous fallait récupérer les tonneaux pour finaliser la déco. Ce fut notre seigneur Alain, qui chevauchant son véhicule et avec l’aide de Thibaut son fillot et notre hôtesse récupéra les deux énormes tonneaux. Ce fut un moment hilarant, car peut de place restait dans le « carrosse » et les deux passagers furent confinés sur un siège, la tête à l’extérieur, mais le sourire aux lèvres. Moment inoubliable.  La journée s'acheva au restaurant du village où nos hôtes retrouvèrent une partie des familles et notre hôtesse, ses amis d'enfance. Nos hôtes savourèrent ces instants de convivialité, entrecoupés d'humour et de fou rire général.

 Paris 15ème                     Oran    

         1.   L’invitation

  Bien que l’éloignement ne facilite pas les échanges, nous avons pu élaborer cette carte d’invitation grâce au savoir faire de notre nièce et cousine Damoiselle Nirina, qui s’est établie en Bretagne, si loin de notre contrée gascogne, mais si présente dans les légendes et mythes du moyen âge.

   Son sens des proportions, son goût pour les illustrations, ont enrichi nos textes. Ainsi, notre jeune Damoiselle dénicha les enluminures, les contours et le fond de cette carte d’invitation, les mis en forme et nous les fit parvenir grâce à la nouvelle technologie. Il est vrai que s’il avait fallu attendre le messager chevauchant son destrier, cela aurait mis un certain temps. N'est-il pas ?

         Cette invitation est à la fois la représentation imagée du temps si lointain qu’est la période médiévale, mais aussi elle exprime par ces textes notre pensée profonde adressée à chaque personne destinataire de ce pli.

        2.   La décoration

    La première idée qui s’est imposée à l’esprit de notre hôtesse, était de symboliser leurs villes de naissance, pour eux et leurs enfants. Puis, leurs familles étant implantées partout en France, sa pensée s’est orientée vers les blasons, symbole de leur appartenance à chaque contrée de France et de Navarre.

               Nîmes                      Velisy Villacoublay             Cholet        Madagascar

           Ainsi, chaque invité serait représenté par son blason géographique. La recherche pour chacun d’entre eux a été longue mais fructueuse, car, à chaque blason peint à la main sur du tissu, des précisions ont complété leur origine sur la frise longue de 13 mètres. Elle commençait à prendre forme et sous les doigts agiles de Dame Anita, les armoiries se dessinaient peu à peu sur le tissu, les informations affluaient sur la frise, inlassablement chaque lettre était reproduite à la main. L’amour courtois, la médecine, la chevalerie et la sorcellerie, ainsi que les périodes importantes de cette épopée voyaient le jour. Pour s’imprégner de cette époque, quelques termes crus et cocasses y furent rajoutés.

     Avec toujours les mêmes petits doigts habiles, des sachets en tissu brodés main avec de la lavande séchée du jardin,des serviettes brodées au point de feston elles aussi, avec le prénom de chacun, des nappes blanches avec une dentelle cousue main, un chemin de table en toile de jute, furent confectionnés. Des verres et cruches furent dénichés par notre passionnée de brocante, notre reine mère Marinette, des rondins de bois furent coupés par notre ami le seigneur Livio. Tous ces objets allaient orner la table pour les réjouissances du soir.

 Pour agrémenter le premier festin prévu au cours des festivités, des pochettes en papier kraft ont été fabriqué à l’effigie de Saint-Georges, patron des chevaliers, mais aussi emblème du restaurant familial qu’ont tenu Dame Marinette, puis le seigneur Maurice et Dame Hélène dans la contrée vendéenne, fief d'origine de notre hôtesse. Une citation ou un proverbe différents et la reproduction en petit format des blasons ont finalisé ces pochettes pour couverts en bois et serviettes.

    Pour différencier les amis oeuvrant bénévolement pour le buffet du samedi matin et la taverne du samedi après-midi, l'intervention de Cécile, jeune Damoizelle reconvertie à la couture, fort beau métier ma foi, permis de confectionner une quinzaine de petits gilets médiévaux. Maïthé, dont les petits doigts agiles armées d'une aiguille rassemblèrent les parties des tentures suspendues dans la salle, ne fut pas en reste et oeuvra avec beaucoup de dextérité.

         Au cours des semaines précédant la fête, des petites mains bienvenues, que l’on nommera Damoizelle Laura, Dames Martine et Monique, et n’oublions pas Anthony notre petit damelot ont mis en forme ses décorations. Notre jeune escuyer Thomas et le seigneur Christian fabriquèrent de grands écussons en bois et les décorèrent au gré de leurs envies.

En parallèle, nos familles ayant en leur sein des artistes, 4 peintures des riches heures du Duc de Berry et un fond de scène furent peints sur papier kraft par Dame Danièle et Dame Eliette, peintures oh combien magnifiques, finalisant la décoration de la salle. Quel charmement !

  Quelques arbres, de la tapisserie de Bayeux ont été dessinés par Dame Martine notre amie et ses enfants, et incrémentés entre chaque peinture. La décoration de la salle était assurée et prenait forme petit à petit.

         Concernant la placette, ce furent les intervenants extérieurs qui l’agrémentèrent grâce à leur matériel médiéval et leur professionnalisme, mais aussi les amis et la famille, qui affluèrent au dernier moment pour nous aider le samedi matin, chacun prenant au sérieux la tâche qui lui était confiée.

          3.   Les réunions

Ah, ces réunions, nous nous envoyons quérir les uns et les autres, qu’il est compliqué de rassembler tout le monde à la fois. Mais, peu importe, avec l’aide de tous, nous avons établi l’organisation et le rôle de chacun.

Jamais sans les amis et la famille nous n’aurions pu mettre en place ces festivités. Deux repas sur les trois ont été réalisés par nous-mêmes et nos charmantes dames ont pris en charge la confection des plats :Dame Edwige nous a concocté la poischichade pour l’apéritif et les pains de légumes pour le buffet du dimanche, Dame Nadine a élaboré mille plats de crudités avec l’aide de notre jeune Damoizelle Aurélie, Dame Eliette nous a cuisiné des pains de poisson, excellente cuisinière notre dame Eliette, Dame Corinne a confectionné des quiches, le Seigneur Jean-Marc et  Dame Annie nous ont fabriqué des pâtés délicieux, ventredieu, et toutes les autres gentes Dames, Martine, Claudine, Marie, Geneviève, et j’en oublie, veuillez m’en excuser, ont complété la bonne pitance.

La dernière réunion nous a permit d’effectuer une répétition en gabant et gallant, sur l’intervention que les copains et copines produiraient au cours du repas médiéval du samedi soir.

4.   La recherche des intervenants

C’est au cours de nos pérégrinations que nous avons rencontré des spécialistes de manifestations médiévales, susceptibles de produire des prestations passionnantes pour nos invités.

            L’association Les Lions de Termes d’Armagnac nous conseilla donc un atelier forge, un atelier haubergier et un atelier danse. Les faucons d’Elusates nous proposèrent une présentation ludique de 4 de leurs rapaces. L’association Les Arts Tifices, nous louèrent des jeux du moyen âge, quelques costumes et un peu de vaisselle. Bruno, intermittent du spectacle dénommé Tapaillo, s’emploierait à jouer le rôle du fou du roi tout au long des festivités. Quant à notre charmante Aurélie, elle animerait les jeux et démonstrations du samedi après-midi sur la placette avec toute la gentillesse que nous lui connaissons. N’oublions pas Thierry dont nous avons fait connaissance par l’intermédiaire d’Eric et Michèle, qui nous prêta gracieusement des jeux en bois, élaborés et façonnés par son imagination et sa créativité, dans le seul but de faire plaisir à ceux qui en bénéficient.

Informations du 25/04/2017 : Suite à ces festivités, Dame Anita a créé en 2014 l'association "Histoire de transmettre". L'idée est de faire découvrir les communes au travers de leur blason, mais aussi de créer du lien et des échanges entre les générations pour réaliser le blason d'une commune qui n'en a pas, afin de transmettre l'histoire des villages pour en laisser une trace visible : le blason. 

Jusqu'au 03 mai 2017, nous participons au concours nouvelle région Occistart (Occitanie) pour présenter notre projet pédagogique, d'intérêt général.

400 participants au concours.

Soutenez notre association en votant pour nous une fois par jour jusqu'au 03 mai et merci de partager le lien avec tous vos contacts.

Pour voter, cliquez sur le lien suivant :

http://appelaprojets.occistart.fr/projet/lien-intergenerationnel-civisme-et-transmission-autour-de-l-hist

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OYEZ, OYEZ, BRAVES GENS, TROUBADOURS ET MENESTRELS, DAMOIZELLES ET DAMOIZEAUX, DAMES ET SEIGNEURS, NOUS ALLONS VOUS CONTER L'HISTOIRE DE CE JOUR DE JUIN LE 30EME ET DE JUILLET LE 1ER, DE L'AN DE GRACE 2012.     

POINT D'ETONNEMENT SI NOTRE LANGAGE PAPILLONNE TOUT AU LONG DE CETTE HISTOIRE  ENTREMELANT  DES MOTS D'ANTANT ET D'AUJOURD'HUI. VEUILLEZ  EXCUSER LES HUMBLES PROFANES QUE NOUS SOMMES CONCERNANT LA PERIODE MEDIEVALE ET SON VOCABULAIRE.

                                                            Le Gers

Notre monde contemporain nous plonge inexorablement dans une accélération effrénée de notre rythme de vie. Nous sommes absorbés par notre travail, nos obligations familiales, nos loisirs, et cependant nous restons à la même place, dans un présent qui fuit sans cesse. L'impression de ne plus avoir le temps, cela vous est-il déjà arrivé ?

A peine nous sommes-nous retournés, que nos 20 ans de mariage étaient présents, à peine notre pensée a vacillé, que nos deux plus grands enfants étaient partis et absents, à peine notre regard s’est détourné que notre plus jeune fillot fêtait ses 18 ans.

Que faire pour retenir ce temps, pour que l’espace d’un instant, cela dure longtemps, être entourés de bonnes gens, famille et amis de toutes les contrées, pour fêter ensemble ce moment si important, 20 ans et 18 ans.

C’est alors, que, dans la contrée du Gers à Sainte Christie, petit village dont le nom est issu d'une grande tragédie remontant au XVème siècle, une pendule a remonté le temps. Puis, elle s’est arrêtée là, sur la longue période du moyen âge. Sans doute un appel de nos ancêtres si vaillants. Alors, musique, bataille, forge, fauconnerie, adoubement, transmissions familiales, chants amicaux, scénettes, costumes aux mille couleurs, peintures lumineuses, décoration d’un autre temps, recherches ludiques et bonnes ripailles, sur cette période médiévale se sont imposés à nos yeux de contemporains rêvassants.   

             Ce souhait profondément ancré dans l’esprit de Dame Anita et du jeune écuyer Thomas depuis moult mois auparavant, allait enfin prendre forme, et c’est avec persévérance, endurance et une imagination débordante que notre hôtesse retroussa ses manches et se mit à l’ouvrage.

           Pour vous lecteurs, familles, amis, connaissances et passionnés de médiéval, nous allons vous faire partager ce moment de convivialité ; un agréable souvenir pour certains, une découverte peut-être enrichissante pour d’autres. Mais tout d’abord, et afin d’apprécier la fête telle que vous l’avez vécue ou imaginée, nous vous convions à parcourir les préludes.